Les pionniers du iPad obligatoire au sommet
2e au Palmarès, Jean-Eudes ne regrette pas son virage
Le collège privé Jean-Eudes à Montréal, première école du Québec à avoir imposé le iPad à tous ses élèves, n’a jamais regretté son virage tablette en 2012.
«On ne reculerait jamais. Tout est tellement plus facile», confie Nancy Desbiens, directrice de l’école privée qui se classe au second rang du Palmarès du Journal.
Déjà réputée pour la qualité de son enseignement, cette école a effectué un «virage technopédagogique sans précédent». Il faut «savoir se renouveler», insiste Mme Desbiens.
Plusieurs parents ont grincé des dents au début de ce virage – notamment en raison des coûts –, mais les résultats sont plus que concluants. À la cafétéria, dans les aires communes comme en classe, Le Journal a observé des centaines d’élèves ayant les yeux rivés sur leur tablette tactile.
Le iPad fait maintenant partie du décor.
Élément de motivation
Les profs sont émerveillés par la polyvalence de cet outil de travail interactif.
«Ça a changé complètement la dynamique de mes cours de français, surtout pour les gars, fait valoir Dominic Désilets. C’est un élément de motivation supplémentaire.»
Dictée enregistrée
«On s’en sert peut-être 50 % du temps dans nos cours. Parfois, j’enregistre la dictée, je commente les corrections et je mets ça sur le web. Le soir, ils vont voir leurs fautes et écoutent mes explications. Ça a simplifié les choses.»
En revanche, les enseignants doivent assurer une «vigilance de tous les instants» en classe. «Ce n’est pas parfait encore. L’élève qui veut aller sur Facebook, il va y aller», convient la directrice.